Lifting des seins

Mastopexie, ou encore ptose mammaire sont autant de termes qui désignes un glissement et un affaissement de la glande mammaire et une distorsion du tissue adipeux ce qui donne un sein tombant.
La ligne de la poitrine devient alors très basse et perd en volume à la hauteur du torse, les causes sont diverses, cela peut être naturel d’emblée ou se produire après la perte de poids importante, Le plus souvent c’est à la suite d’une grossesse que ce phénomène se produit à cause du changement
brusque du volume mammaire.
Les seins tombants peuvent être associés à une hypoplasie mammaire, très souvent avec un petit volume des seins ou plats ou alors à une hypertrophie plus en rapport avec des seins d’un volume important. Très souvent la mastopexie s’accompagne de douleurs dorsales ce qui peut être gênant et
contraignant et un lifting mammaire s’avère une solution.

Les seins tombant quelle solution ? 

Le lifting des seins est une opération simple qui a pour but de concentrer la glande mammaire de manière à obtenir du volume, un recadrage du mamelon et de l’aréole vers le haut dans le but d’obtenir des seins symétriques et bien galbés.
L’intervention s’effectue sous anesthésie générale et dure en moyenne deux heures, si une hypertrophie est associée, la durée totale de l’intervention peut plus longue.

Y aura-t-il des cicatrices ? 

Pour les cicatrices cela dépendra essentiellement du geste chirurgical et la nature de l’intervention mais surtout du degré de ptose et éventuellement de l’hypertrophie. La forme de la cicatrice dépendra donc de l’acte chirurgical mais plus souvent elle a la forme d’un inversé. Bien entendu le chirurgien plasticien minimisera au maximum les cicatrices.

Lorsque la ptose est modérée avec un petit volume mammaire le praticien corrigera la ptose uniquement par voie péri aréolaire, ce qui aura pour effet d’avoir des cicatrices beaucoup plus discrètes.

Y a-t-il des complications ?

En adaptant la technique d’intervention, à la nature de la mastopexie, on réduit les risques et on assure ainsi une sécurité vasculaire de l’aréole. Il faut surveiller régulièrement pendant la période de convalescence, l’évolution des cicatrices pour réduite les risque de cicatrice hypertrophique ou chéloïdienne.

Vu la nature de l’opération, et les modifications hormonales et éventuellement les variations de poids, il y’a lieu de suivre un traitement de réduction mammaire ou d’augmentation si une ptose ou une hypertrophie y est associé.

En conclusion si la nature du sein et de la peau de la patiente s’y prête bien, le résultat sera encore meilleur avec des cicatrices discrètes, vue que la zone d’intervention est naturelle par défaut, elle reste sensible aux variations hormonale et éventuellement à l’allaitement.