On dit qu’à cet âge, les femmes deviennent malheureuses au lit à cause des changements de leur apparence. Mais, pour la plupart des gens cela ne semble pas aussi dramatique.

Dans ce contexte, il a été constaté que 52 % des femmes ne discutent pas à propos de leur préoccupations sexuelles avec leur médecin. Par conséquent, des scientifiques ont interrogé plus de 500 femmes âgées entre 40 et 75 ans au sujet de ce qui pourrait leur procurer plus de plaisir pendant leurs rapports sexuels. La majorité des femmes ont eu la même réponse. Ce qui compte pour elles c’est être bien dans son corps.

C’est tellement dur d’avoir 40 ans pour une femme ?

A 40 ans, les femmes sont censées être épanouies, mais étonnamment il s’avère que c’est l’âge des frustrations et de l’anxiété.  Elles sont plutôt plus préoccupées par leur corps et craignent que ça impacte leur vie sexuelle. De plus, il a été constaté que les femmes à cet âge ne s’intéressaient plus au sexe. Elles apprécient moins les rapports intimes et intenses. Toutefois, elles sont conscientes des impacts d’une telle nonchalance sur leur vie amoureuse.

Pour les femmes âgées entre 40 et 69 ans, aimer son corps et être en paix sont si importants pour qu’elles soient satisfaites au lit.  Paradoxalement, toutes les femmes sauf celles âgées de 70 ans et plus, ont confirmé que le fait d’avoir une vie sexuelle active contribue à l’amélioration de leur qualité de vie.

Bien que les femmes estiment que leur satisfaction sexuelle pourrait être améliorée, la majorité sont satisfaites de leurs relations de partenariat. Cette attitude démontre qu’à partir d’un certain âge, le sexe peut devenir moins déterminant de la satisfaction globale dans les relations entre les couples.

Une telle attitude passive doit inciter à mettre en place de meilleurs moyens de communication entre les prestataires de soins de santé et leurs patientes d’âge moyen pour répondre aux exigences de la sexualité fonctionnelle et tenter de comprendre pourquoi les femmes vivent mal leur sexualité dès la ménopause.

Fadeur, inconfort, ou autres ?

Il est assez important de rappeler que les femmes d’âge moyen commencent à avoir la ménopause. Elles souffrent des bouffées de chaleurs, des suées durant la nuit, de la sécheresse vaginale et de la fatigue. Les rapports sexuels deviennent douloureux.

Certes, la ménopause engendre beaucoup de malaises sauf que la vérité est que les femmes ne sont pas conscientes que ce soit une condition médicale provoquée par une baisse des taux d’hormones. En effet, l’atrophie vulvaire et vaginale (VVA) se produit en raison de l’amincissement et du séchage des parois vaginales en raison de l’insuffisance d’oestrogène dans le sang.

Les femmes post-ménopausées avec des symptômes de VVA doivent se familiariser avec ces modifications au niveau de leurs comportements et attitudes pour pouvoir associer le traitement adapté.

D’ailleurs, 81% des femmes ne savaient pas que la VVA est une pathologie. D’autres ont précisé qu’elles ne connaissaient pas la plupart des produits prescrits dans les ordonnances médicales. Elles ne sont pas aussi au courant de la disponibilité des options de traitement sûres et efficaces.

Dans ce contexte, elles sont toujours invitées à consulter un médecin si les symptômes sont particulièrement graves afin de calmer leur anxiété qui ne serait pas facile à gérer avec l’apparition des rides au niveau du visage, le relâchement cutané au niveau de plusieurs parties du corps telle que les bras, les cuisses, le ventre et . D’ailleurs, envisager une visite chez un plasticien pourrait booster leur morale.